Tornade blanche

Vendredi 11h30. Mon portable vibre et me donne une nouvelle occasion de ne pas finir mon rapport.
moi: Ouep!
Voix: salut c'est J.(*) je suis à Paris
moi: coooooool
J: on peut se voir ce soir? t'as pas déjà prévu quelque chose?
moi: je déplace, je m'arrange, no problem! on se retrouve où et à quelle heure?
J: 19h30. Ca te va? Et au fait je peux dormir chez toi?
moi: no problem. A toute !

C'est après avoir raccorché que j'ai percuté que je n'étais plus à Lyon, tranquille dans mon chez-moi-où-je-faisais-dormir-qui-je-voulais-(bref). J'appelle ma mère pour savoir si ça la dérange. Pas de problème dit-elle, je vais ranger un peu.

Verdict à 1H30 du mat: on aurait pu manger par terre, boire par terre même. La reine d'Angleterre aurait été invitée ça aurait été pareil.
Elle a passé tout l'après-midi à briquer, ranger, re-ranger, aspirer (sauf dans les escaliers, elle a compris la leçon), alors que J n'a passé qu' une nuit dans ma piaule et est partie ce matin à 11h00.

Depuis ce midi elle se plaint, elle a mal partout.
Et moi je me retiens de lui dire ce que je pense à propos de ses manières néo-bourgeoises, c'est inscrit dans les traités de paix familiaux.
Et je travaille. Enfin j'essaie.

(*): cf au 20 août pour savoir qui est cette fabuleuse amie

Comments

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"les traités de paix familiaux" j'adore cette expression .. je vol ;)